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Pris la main dans le tract !


https://www.youtube.com/shorts/802_UhusOjo
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" Les seuls qui ont des liens avec le terrorisme en France, c'est le Rassemblement National"


https://www.youtube.com/shorts/tVb3hFMJ-vU
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lesscriptoria: ELLES ARMENT ISRAËL !

Pour rappel, l’industrie française de l’armement, c’est

9 grands groupes industriels,

4 000 PME, ETI et startups,

210 000 emplois directs et indirects, et

30 milliards d’euros de chiffres d’affaires par an en moyenne :

- THALES
- DASSAULT
- SAFRAN
- MBDA
- AIRBUS
- KNDS/NEXTER
- CEA
etc

https://padlet.com/stoparmingisraelfrance/stop-arming-israel-france-smlj5i3burhikad3/wish/2921793288

Le collectif a achevé un guide début du mois de mars, 166 jours après le début de l’offensive israélienne sur Gaza, qui a fait 32 000 morts, "guide des entreprises françaises d’armement complices d’Israël".
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lesscriptoria: La grande majorité des 75 000 Juifs déportés vers les camps de la mort le sont

avec la participation active de la police française,

le sort des Juifs étrangers, en particulier, étant complètement indifférent au régime de Vichy.

https://yadvashem-france.org/la-vie-du-comite/actualites/les-rapports-gendarmerie-juifs-en-france/

Les lecteurs de ce blog comprendront qu’ici, le premier septième de ce livre retienne toute notre attention. Non pour y découvrir des « révélations » mais plutôt des confirmations. Ou comment dans le vocabulaire administratif propre à la gendarmerie est retranscrite une part active prise en France dans la Shoah. Soit par des uniformes qui obéissent sans autre état d’âme aux ordres, soit encore par des gendarmes au racisme pouvant s’exprimer à visage découvert, soit enfin et bien plus rarement, par des hommes qui sont loin d’idolâtrer Vichy et sa politique antisémite.

A titre d’exemples, voici quelques extraits significatifs de rapports cités dans ce livre.

– Limoges, 28 mai 1941, Rapport du chef d’escadron Jérôme : « juif 100%… »

» On signale le cas d’un commissaire de police de Limoges, un nommé Schwartz, juif 100 %, et les gens se demandent comment ce fonctionnaire peut librement opérer lorsqu’il est obligé d’intervenir contre un de ses coreligionnaires…

Ce qui provoque le malaise que l’on constate à Limoges, c’est que les Juifs sont partout et que sous le manteau ils désirent ardemment la victoire anglaise, qui serait une victoire juive. »


– Tulle, 28 octobre 1941, Rapport du chef d’escadron Carrot : « la race juive… »

« On observe deux courants d’opinion à l’égard de la race juive. Les uns se demandent pourquoi le gouvernement ne se débarrasse pas de ces « malfaiteurs publics », qui hier nous ont conduits à la défaite et qui aujourd’hui se livrent au marché noir, capables par ailleurs de faire collusion avec les communistes et les francs-maçons pour renverser le gouvernement. Les autres estiment au contraire qu’ils ont le droit de vivre comme tout le monde. Il faut noter d’ailleurs que bon nombre de paysans et de commerçants sont de connivence avec eux pour leur réserver produits et denrées à des prix particulièrement élevés. »

– Limoges, 28 janvier 1942, Rapport du chef d’escadron Rebour : « la ligne… »

« Le franchissement de la ligne de démarcation par les Juifs étrangers a beaucoup diminué; en revanche, on peut évaluer à une moyenne de dix par jour les Juifs français qui passent de zone occupée en zone libre et arrivent en Charente.

Les passeurs de la ligne abusent de la situation; un d’entre eux a violé une femme avant de l’emmener en zone libre. »

– Tulle, 29 janvier 1942 : « en être débarrassé… »

« Dans les villes, ils sont considérés, avec juste raison, comme des parasites. Tout le monde souhaite en être débarrassé, soit par leur incorporation dans des formations spéciales, soit par leur internement dans des camps. »

– Guéret, 24 août 1942, Rapport du capitaine Chaumet : « le Dr M. »

« En juillet dernier, un Juif du nom de Salsebert David, sujet naturalisé français, venu passer des vacances à Châtelux, a dû quitter cette localité, le Dr M. ayant réussi, pour ainsi dire, à l’expulser du pays. A deux reprises, M. aurait foncé avec sa voiture automobile et le Juif n’aurait dû son salut qu’à sa promptitude à se garer.

Au commandant de la brigade de Châtelux-Malvaleix qui lui demandait pourquoi il fonçait sur cet Israélite avec sa voiture, le Dr M. a répondu qu’il s’était renseigné auprès de son beau-frère, substitut du procureur d’Etat à Périgueux, afin de connaître les pénalités qu’il encourait s’il tuait un Juif et qu’il lui avait été répondu que la peine ne serait pas grave. Dans ces conditions, le Dr M. aurait estimé qu’il ne risquait rien. »


– 5e Légion (Loiret et Loir-et-Cher), 11 août 1942, Rapport du général Balley : « la juxtaposition d’uniformes français et allemands pour ces opérations de transplantation… »

« Les gendarmes français escortent les internés jusqu’à la frontière allemande, sous les ordres d’un officier et de gendarmes allemands. Il est regrettable qu’ils soient chargés de ces services en compagnie de Feldgendarmes, car la juxtaposition d’uniformes français et allemands pour ces opérations de transplantation d’office de familles dissociées provoque la réprobation muette de la population française. Un officier de la légion, qui a effectué ces services jusqu’à la gare frontière, m’a déclaré que plus on avançait vers l’est, plus on constatait, au passage dans les gares, cette désapprobation manifeste du public français. »

– Tulle, 26 août 1942 : « opération de ramassage… »

« J’ai l’honneur de vous rendre compte que, en exécution d’une réquisition délivrée le 25 août 1942 par monsieur le préfet de Corrèze, la compagnie de la Corrèze a procédé ce jour, à partir de 5 heures :

– à une opération de ramassage de certaines catégories d’Israélites étrangers, exécutée sur l’ensemble du territoire en conformité avec des instructions gouvernementales récentes… »

– Lyon, 23 septembre 1943. Rapport du chef d’escadron Bariod : « un profond mouvement de pitié… »

« La plupart des Israélites de Lyon ont d’ailleurs bénéficié de nombreuses complicités, non pas que la population manifeste de l’attachement à leur égard. Le Juif est toujours considéré comme l’être cupide qui, abondamment pourvu d’argent, n’hésite pas à se servir du marché noir pour s’assurer le ravitaillement qu’il convoite, voire même pour chercher à s’enrichir davantage.

Mais la nouvelle des traitements inhumains qui ont été infligés à ceux appréhendés par les autorités allemandes en zone occupée, et la perspective de voir abandonner au même sort, malgré les précautions prises par le gouvernement français, ceux provenant de la zone non occupée ont donné naissance à un profond mouvement de pitié à leur égard. »

– Limoges, 23 mars 1943. Rapport du chef d’escadron Terry : « une véritable terreur… »

« Les Juifs étrangers vivent dans la crainte d’un nouveau ramassage. Les dernières opérations ont fait naître parmi eux une véritable terreur. Certains ont déclaré qu’ils aimaient mieux la mort que le transfert en Allemagne. »

– Lons-le-Saunier, 21 septembre 1943, Rapport de l’adjudant-chef Tissot : « jeunes gens de bonnes familles… »

« L’arrestation dans la section de jeunes soi-disant juifs a créé un certain mécontentement parmi la population, étant donné que ceux-ci ont été relâchés aussitôt leur arrivée à Lons-le-Saunier. Il s’agissait en réalité de jeunes gens de bonnes familles, catholiques les plus pratiquantes. Cela aurait pu être évité si, avant de lancer des réquisitions, on avait pris des renseignements sur les intéressés. »

– Bourg, 28 avril 1944. Rapport du chef d’escadron Lanaud : in extenso

« Le 6 à Izieu, quatre personnes dirigeantes et trente-deux jeunes de la colonie d’enfants réfugiés ont été arrêtés par les troupes d’opérations. Motif : la plupart des enfants seraient de confession juive. »
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lesscriptoria: https://www.senat.fr/questions/base/2024/qSEQ240210090.html

Le rapport annuel sur les exportations d'armes, présenté par le ministère des armées en juillet 2023, établit que depuis 10 ans,

la France a vendu pour 208 millions d'euros de matériel militaire à Israël, dont 25,6 millions en 2022, auxquels s'ajoutent près de 9 millions d'euros d'autorisations d'exports d'armes de catégorie militaire ML4.

Ces ventes intervenaient dans un contexte où l'organisation des Nations unies (ONU) formulait des alertes répétées sur les atteintes aux droits perpétrées par les colons et l'armée israélienne à l'encontre des Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.

Pourtant, la France est signataire depuis 2013 du traité des Nations unies sur le commerce des armes (TCA), qui interdit aux États la vente d'armes s'ils ont « connaissance [...] que ces armes ou ces biens pourraient servir à commettre un génocide, des crimes contre l'humanité, des violations graves des conventions de Genève de 1949, des attaques dirigées contre des civils ou des biens de caractère civil et protégés comme tels, ou d'autres crimes de guerre ».

La situation géopolitique s'est encore dégradée par suite de l'attaque du Hamas perpétrée à l'encontre de civils israéliens le 7/10/2023. Depuis, l'offensive militaire menée par le Gouvernement israélien dans la bande de Gaza a engendré la mort de plus de 27 000 Palestiniens et provoqué au moins 66 000 blessés ; 10 000 personnes sont toujours portées disparues sous les décombres liés aux bombardements incessants, au moins 1,8 million de Gazaouis ont été déplacés.

Concernant la Cisjordanie occupée, les exactions commises par les colons et l'armée israélienne se multiplient.

Le 26/01/2024, la Cour internationale de justice a ordonné à l'État israélien de s'abstenir de commettre des actes entrant dans le champ d'application de la convention sur le génocide et de « prévenir et punir » toute incitation au génocide des populations palestiniennes.

Le Premier ministre israélien a qualifié cette décision de « fausse » et « scandaleuse » et a ajouté que son pays continuera à se « défendre ». De plus, douze de ses ministres, dont celui en charge de la sécurité nationale, ont participé le 28/01/2024 à un grand rassemblement appelant à l'installation de colonies à Gaza et au transfert de la population palestinienne hors de ce territoire.

L'existence d'un risque génocidaire plausible à Gaza, reconnu par une haute instance internationale, oblige désormais expressément l'ensemble des États, qui sont notamment tenus de cesser tout export d'armes, de matériels ou de technologies militaires vers Israël.

Le ministère des affaires étrangères français a été interrogé sur l'existence d'exports d'armes vers Israël au cours de l'année 2023, et spécifiquement suite au 7 octobre.

En l'absence de chiffres officiels, le ministère a annoncé le 24/01/2024 que :
« La France respecte strictement ses engagements internationaux dans ses exportations d'armes vers Israël [...]. À ce titre, elle n'exporte pas et n'exportait pas avant les événements dramatiques du 7 octobre de matériels létaux susceptibles d'être employés contre des populations civiles dans la bande de Gaza »,
tout en précisant que la France
« exporte des équipements militaires à Israël afin de lui permettre d'assurer sa défense, comme l'article 51 de la Charte des Nations unies lui en donne le droit ».

Aussi, il souhaiterait obtenir des chiffres précis sur les exports et autorisations d'exports d'armes décidés par la France vers Israël en 2023, et le détail des équipements qui ont été livrés dans cette période.

Il souhaiterait aussi savoir si le Gouvernement entend prononcer en 2024 un embargo sur la vente d'armes à Israël, conformément aux engagements internationaux de la France.

Publiée dans le JO Sénat du 15/02/2024 - page 506


https://www.courrierinternational.com/article/guerre-a-gaza-washington-multiplie-les-livraisons-d-armements-a-israel-en-toute-discretion

Guerre à Gaza. Washington multiplie les livraisons d’armements à Israël en toute discrétion
Depuis le début de l’offensive israélienne, les États-Unis ont procédé à plus de 100 livraisons d’armes à leurs alliés israéliens, malgré les inquiétudes croissantes sur les tactiques militaires employées à Gaza, souligne le “Washington Post”.

Les États-Unis ont discrètement approuvé l’envoi de “plus de 100 cargaisons d’armes à Israël depuis le début de la guerre à Gaza, équivalant à des milliers de munitions à guidage de précision, de bombes de petit diamètre, de bombes antibunkers et d’armes légères”, rapporte le Washington Post.

Comme le souligne le quotidien de la capitale fédérale américaine, il s’agit d’une “implication massive de Washington dans un conflit qui dure depuis cinq mois”, alors même que les hauts responsables et élus américains sont de plus en plus réservés sur les tactiques militaires israéliennes employées à Gaza, qui ont déjà fait plus de 30 000 victimes palestiniennes.

Pouvoirs d’urgence et transferts discrets
Le Washington Post rappelle que seules “deux importantes ventes militaires à Israël ont été rendues publiques” depuis le début du conflit : une première d’un montant de 106 millions de dollars concernant des obus de chars, et une seconde d’un montant de 147,5 millions de dollars concernant des composants nécessaires à la fabrication d’obus de 155 mm.

Ces deux ventes, datant de la fin de l’année 2023, avaient suscité des interrogations car, dans les deux cas, l’administration Biden avait invoqué “des pouvoirs d’urgence” et contourné l’obligation de consultation du Congrès, en vertu de la loi sur le contrôle des exportations d’armes, rappelle le journal.

Mais en ce qui concerne les 100 autres transactions, désignées dans le jargon administratif américain comme des Foreign Military Sales (FMS, ventes militaires à l’étranger), ces transferts d’armes n’excédant pas un certain montant, ils ont tous été traités dans la plus grande discrétion.

Comme le souligne dans les colonnes du quotidien américain Jeremy Konyndyk, ancien haut responsable de l’administration Biden et actuel président de l’ONG Refugees International, “cela correspond à un nombre très élevé de ventes sur une période assez courte, ce qui suggère fortement que la campagne militaire israélienne ne pourrait pas se maintenir sans ce niveau de soutien américain”.



https://www.france-palestine.org/Quels-sont-les-pays-qui-ont-cesse-de-fournir-des-armes-a-Israel

Qui fournit des armes à Israël ?

Selon la base de données sur les transferts d’armes de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, 68 % des importations d’armes d’Israël entre 2013 et 2022 provenaient des États-Unis.

L’armée américaine stocke également des armes sur le terrain en Israël, vraisemblablement pour l’armée américaine elle-même. Toutefois, les États-Unis ont permis à Israël d’utiliser une partie de ces fournitures pendant la guerre de Gaza.

Outre les États-Unis, Israël reçoit également des importations militaires d’autres pays.

- Les armes importées d’Allemagne représentent 28 % des importations militaires d’Israël. Les exportations militaires de l’Allemagne ont presque décuplé en 2023 par rapport à 2022 après avoir augmenté les ventes à Israël en novembre, selon les chiffres du ministère allemand de l’économie. L’Allemagne fournit principalement à Israël des composants pour les systèmes de défense aérienne et des équipements de communication, selon l’agence de presse allemande dpa.

- Le Royaume-Uni a autorisé au moins 474 millions de livres (594 millions de dollars) d’exportations militaires vers Israël depuis 2015, a rapporté Human Rights Watch en décembre 2023. Ces exportations comprenaient des avions, des missiles, des chars, des technologies et des munitions, y compris des composants pour le bombardier furtif F-35 utilisé à Gaza.

- Au Canada, des dizaines de groupes de la société civile ont récemment demandé au Premier ministre Justin Trudeau de mettre fin aux exportations d’armes vers Israël. Le gouvernement affirme qu’il n’envoie pas de systèmes d’armes complets à Israël, mais ces groupes de la société civile affirment qu’il minimise le montant du soutien militaire qu’il fournit. "Les entreprises canadiennes ont exporté plus de 84 millions de dollars [114 millions de dollars canadiens] de produits militaires vers Israël depuis 2015", a déclaré Michael Bueckert, vice-président de Canadians for Justice and Peace in the Middle East, un groupe de défense, ajoutant que le gouvernement a continué d’approuver les exportations d’armes depuis le début de la guerre.

- Le ministre des affaires étrangères d’Australie a déclaré que son pays n’avait pas fourni d’armes à Israël depuis le début de la guerre. Toutefois, David Shoebridge, porte-parole du parti des Verts australiens pour les questions de défense, a demandé au gouvernement de faire preuve de plus de transparence quant à la nature exacte des articles exportés vers Israël, ajoutant que le pays dispose de l’un des systèmes d’exportation d’armes les plus secrets au monde. Amnesty International a également demandé à l’Australie de mettre fin aux ventes d’armes à Israël et affirme que le pays a approuvé 322 exportations de matériel de défense vers Israël au cours des six dernières années.

- En France, une manifestation pro-palestinienne organisée le 7 février a appelé les entreprises françaises, dont Dassault Aviation, à cesser de vendre des armes à Israël. Selon l’agence de presse Anadolu, les manifestants ont déclaré que "toutes les entreprises françaises qui vendent des armes à l’administration de Tel-Aviv sont complices du génocide israélien à Gaza".
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Israël : des colons israéliens entrés dans Gaza pour "établir une colonie juive"

Fin février, plusieurs colons israéliens qui manifestaient au poste-frontière d'Erez pour une "marche du retour" à Gaza sont entrés par effraction dans le territoire palestinien.
Leur mobilisation prônait la recolonisation de Gaza, projet soutenu par une partie du gouvernement israélien.





Israël - Palestine : comment Gaza est devenu un enfer (Mappemonde Ep. 9)

La bande de Gaza n’a pas connu de répit depuis les années 1950.
Coincée entre Israël et l’Egypte, soumise à une succession de guerres et d’occupations...
comment cette petite partie de la Palestine parvient-elle à survivre depuis tant d'années ?

En 2006, la mise en place d’un blocus israélien pour se protéger du Hamas aggrave encore la situation. Les conséquences économiques sont castrophiques pour les habitants :
chômage, dépendance à l’aide internationale, difficultés pour se faire soigner et, surtout, une impossibilité de maintenir les infrastructures vitales régulièrement détruites par les guerres.

Après les attaques du Hamas du 7 octobre 2023, une guerre sans précédent s’abat sur les 2 millions de Gazaouis. Un désastre qui s’ajoute à la situation humanitaire catastrophique dans laquelle ils se trouvaient déjà, depuis plusieurs décennies.





Gaza : comment l'armée d'Israël détruit les cimetières palestiniens

Depuis le début de son offensive contre le Hamas, Tsahal a lâché quelque 29 000 bombes sur les 360 kilomètres carrés de la bande de Gaza, détruisant ou endommageant près de la moitié des bâtiments.

Dans ce paysage de ruines, plusieurs vidéastes gazaouis ont commencé à filmer fin décembre 2023 des destructions jusque-là peu documentées, celle des cimetières. Leurs images montrent des tombes réduites en gravats, des caveaux ouverts et, parfois, des restes humains laissés à l’air libre.

Le Monde a analysé des images satellites de l’enclave prises entre le 8 octobre 2023 et le 20 janvier. Elles montrent que, sur les 45 cimetières répertoriés dans la bande de Gaza, 22 ont été endommagés ou totalement rasés, soit la moitié.

Si l’armée israélienne justifie ses opérations par l’omniprésence du Hamas dans l’enclave et la recherche des otages ou de leurs dépouilles, ces destructions pourraient constituer une atteinte au droit humanitaire international. Ce dernier prévoit une protection des civils, qui peuvent se recueillir dans les cimetières, mais aussi des morts et de leur dignité.

Depuis le 7 octobre, l’opération militaire israélienne a tué 25 700 Palestiniens, selon le ministère de la santé du Hamas. Ce bilan n’a pas pu être vérifié de manière indépendante.





Exactions de soldats israéliens à Gaza: "Sentiment d'impunité et déshumanisation des Palestiniens"

A la Une de la presse, ce jeudi 29 février, le bilan vertigineux de la riposte israélienne à l’attaque du Hamas: plus de 30 000 morts. Une enquête sur le comportement de certains militaires israéliens en opération à Gaza se vantant, sur les réseaux sociaux, de leurs exactions et des humiliations infligées aux Gazaouis.

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Israël-Hamas : des soldats israéliens prônent la colonisation de Gaza

Le 27 octobre 2023, après l’avoir bombardée, l’armée israélienne lançait une opération terrestre dans la bande de Gaza, en réponse à l’attaque du Hamas vingt jours plus tôt.

Deux mois après, Le Monde a pu recueillir plusieurs vidéos et photos de soldats de l’armée israélienne, présents dans l’enclave palestinienne, prônant un retour aux anciennes colonies israéliennes, dont la plus importante, Goush Katif.


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Jelta385795407
Jelta385795407: Mais c est quoi encore ça ? En dehors de jade et bilo qui ont parle de ça après l'emission dont avait parle Demos (j ai pas regarde hein donc je ne sais pas si les endroits montrés etaient propres ou sales) ...qui dit que l'Algérie est sale???
Demos repete encore et encore que les gens du salon voire tout le salon dit que l'Algerie est sale, mais ça va bien on va quand même pas justifier tous les délires de Demos si ??
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potaaato798
potaaato798: Menteuse ! Je dis que ta chere amie lardezee l a dit ! Et ce n est pas un délire c est la realité de tes chers potes
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lesscriptoria: oui notamment : " lardizee8 quelle horreur ce pays d'algerie
lardizee8 crado
lardizee8 les gens méfiants
Bilozar oui? pas le plus beau pays du monde
lardizee8 non quelle horreur
Bilozar Et le pire arrive chez nous"

mais pas que j'ai lu aussi salomé discutant avec d'autres intervenants
j'ai lu aussi roi discutant avec d'autres intervenants

etc


les memes qui d'ailleurs ne semblent pas s'apitoyer sur le sort des civils palestiniens

Pour ma part, je ne ferai jamais de tri entre les dires odieux d'un clan ou de l'autre.
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lesscriptoria: Bande de Gaza :

Gaza : 90 % des enfants de moins de cinq ans touchés par des maladies infectieuses • FRANCE 24





Cette image insoutenable montre une petite fille squelettique, emportée par la famine

Il ne s’agit pas d’une archive des pires heures des années 1940, mais d’une photo prise en février 2024, dans la ville de Beit Hanoun, dans la bande de Gaza.
C’était la petite Anhar Al-Shanbari, âgée de 2 ans seulement, emportée par la privation de nourriture.

Un rapport de l’ONU indiquait le 21 décembre que plus de 570.000 personnes à Gaza souffraient de famine en conséquence de la guerre. Cela représentait 25% de la population. En février, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture estimait que 378.000 personnes sont au stade le plus avancé de ce qui peut être considéré comme une crise alimentaire, «au plus près de la famine». À présent, des morts de faim d’enfants commencent à être recensées.

En plus d’Anhar Al-Shanbari le 27 février, Elham Joha, 17 ans, est aussi morte de faim dans le nord de la bande de Gaza la veille. Le 23 février 2024, Mohammad un nourrisson de 2 mois, né pendant l’attaque israélienne, est mort de faim. Ce ne sont sans doute qu’une partie des victimes, car le réseaux internet et l’électricité manquent et les informations circulent mal dans le chaos ambiant.

Cette famine n’est pas le résultat d’une catastrophe imprévue : c’est un choix génocidaire. Celui de faire mourir de faim les habitant-es d’une enclave aux portes d’un des pays les plus riches du monde.

À quelques kilomètres de Gaza, dans les villes israéliennes, les restaurants fonctionnent, les supermarchés sont remplis de nourriture. Le long de la frontière entre Gaza et Israël, des fanatiques sionistes bloquent l’arrivée de l’aide humanitaire. Dans Gaza, des soldats israéliens détruisent des stocks de nourriture restants. Dans le reste du monde, l’agence humanitaire de l’ONU venant en aide aux palestiniens est diffamée et nos États lui retirent des subventions. Ces morts sont des assassinats.

Ne détournez pas le regard.
Si nos gouvernants valident une famine organisée contre un peuple tout entier et laissent mourir des enfants de faim, ils sont mûrs pour la pire des barbaries, et personne n’en sortira indemne.
C’est toute l’humanité qu’on assassine.

https://contre-attaque.net/2024/02/29/a-gaza-la-famine-tue/



«Où est l’humanité? » Le vibrant cri du coeur poussé par le médecin Pascal André, de retour de l’enfer de Gaza
Il est l’un des témoins-clés, en blouse blanche, de l’horreur indescriptible du massacre de la population de Gaza par les criminels de guerre israéliens, le docteur Pascal André s’est fait un devoir, à sa descente d’avion, de trouver les mots pour raconter l’irracontable.

Refusant de se laisser bâillonner par la spécieuse accusation d’antisémitisme dont la France, sous influence, use et abuse jusqu’à l’absurde, ce médecin français a relaté les atrocités que lui, et tant d’autres de ses confrères, ont vu, de leurs yeux vu.

Des atrocités indicibles, insoutenables, dont le nécessaire récit permet non seulement de briser l’omerta médiatique ambiante, mais de prendre aussi l’exacte mesure de l’effroyable génocide perpétré, au vu et au su de tous, par Israël, le sanguinaire Etat d’apartheid du Proche-Orient.

Devant les caméras et les micros tendus vers lui, il a poussé un vibrant cri du coeur « Où est l’humanité ? Où est l’humanité ? », avant de livrer un témoignage terrifiant, de ceux qui devraient heurter et hanter toutes les consciences.

« la terreur la plus innommable dont nous avons été témoins,

comme celle de jubiler en snipant dans la tête d’une femme enceinte,

comme lundi soir à Khan Younès,

ou aux jambes des enfants qui étaient en train de jouer pour que plus jamais ils ne restent enfants ».


https://oumma.com/ou-est-lhumanite-le-vibrant-cri-du-coeur-pousse-par-le-medecin-pascal-andre-de-retour-de-lenfer-de-gaza/
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22h05
Famine "imminente" dans le nord de Gaza, alerte le PAM
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a alerté mardi devant le Conseil de sécurité de l'ONU d'une "famine imminente" dans le nord de Gaza. Aucun convoi humanitaire n'a pu s'y rendre depuis le 23 janvier.

"Si rien ne change, une famine est imminente dans le nord de Gaza", a déclaré Carl Skau, directeur exécutif adjoint du PAM, tandis que son collègue du bureau humanitaire de l'ONU (OCHA) Ramesh Rajasingham mettait en garde contre une "famine généralisée presque inévitable" sur l'ensemble du territoire palestinien.

Un quart de la population concerné
Au moins 576'000 personnes, soit un quart de la population, sont proches de la famine dans la bande de Gaza, a en outre déclaré mardi un haut responsable du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) au Conseil de sécurité de l'organisation, avertissant qu'une famine généralisée serait "presque inévitable" si aucune mesure n'était prise.

Un enfant de moins de deux ans sur six souffre de malnutrition aiguë et d'émaciation dans le nord de Gaza, et la quasi-totalité des habitants de l'enclave palestinienne dépend d'une aide alimentaire "terriblement insuffisante" pour survivre, a déclaré Ramesh Rajasingham.

etc (lire l'article en suivant le lien)

https://www.rts.ch/info/dossiers/2023/guerre-entre-israel-et-le-hamas/2024/minute-par-minute/de-retour-de-gaza-un-medecin-raconte-l-horreur-j-ai-vu-des-patients-hurler-de-douleur-au-bloc-operatoire-28418127.html


« Ce sont des héros malgré eux, mais ils sont en train de mourir »

Pascal André, médecin, est de retour de l’hôpital européen de Khan Younès, dans le sud de l’enclave palestinienne.
À travers des témoignages audios enregistrés sur place, il documente la détresse absolue de médecins palestiniens. Mediapart les diffuse en même temps que son interview.

Les yeux cernés, le visage creusé, Pascal André, urgentiste et infectiologue, est parti le 5 février afin de faire le point, pour l’association Palmed, sur la situation infectieuse dans la bande de Gaza, anéantie par plus de quatre mois de guerre.

« Il n’y a pas de savon disponible et pas d’eau non plus pour prendre une douche avant l’intervention. Il y a encore du gel hydroalcoolique, mais il est utilisé pour allumer des feux, pour se chauffer et faire cuire la nourriture. Les gens n’ont plus rien et trois bouts de bois, ça coûte plus d’un dollar. »

Ce médecin est parti avec une vingtaine d’autres confrères, des chirurgiens, des anesthésistes, des urgentistes. « Les salles d’opération débordent, l’activité est multipliée par quatre. Du jamais-vu, même pour des collègues spécialisés dans la traumatologie de guerre depuis plus de quarante ans. »

Il faut que l’on se rappelle que nous sommes tous humains.

Pascal André

Ces conditions de travail, de vie, il les a immortalisées dans une cinquantaine d’audios, mais aussi en vidéo et en photographies, déjà publiés par Mediapart (voir en lire aussi).

« Les journalistes internationaux ne peuvent pas se rendre sur place, les journalistes gazaouis qui continuent de faire leur métier sont ciblés. J’en ai reçu deux à l’hôpital européen, dans un état dramatique, qui venaient d’être ciblés par des tirs. »

Pour Pascal André, la couverture médiatique en France n’est pas à la hauteur de ce dont il a été témoin :
« Il est temps d’ouvrir nos oreilles à d’autres narrations que la narration unique qui nous est proposée. Il faut que l’on se rappelle que nous sommes tous humains, nous sommes tous les mêmes, quelle que soit notre couleur de peau ou notre religion. »

À son micro, les médecins palestiniens décrivent leurs conditions de travail, leur fatigue après quatre mois à être déplacés du nord vers le sud, à opérer à tour de bras sans dormir, sans nourriture, sans eau, sans salaire, et à essayer de continuer de prendre soin des autres.

« Un anesthésiste local m’a dit : “Là, j’endors cet homme et en même temps je me demande ce que je vais faire avec mes quatre filles, comment je vais les protéger. J’ai déjà perdu ma femme et un fils.” »

Avec un autre membre de l’équipe, il a aussi pu se rendre à Rafah, où il a visité la dernière maternité de l’enclave et le service de néonatologie.

Une ville surpeuplée de 1,4 million de réfugié·es, selon l’ONU, qui est régulièrement bombardée ces derniers jours et menacée d’assaut par le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, si le Hamas ne libère pas les otages d’ici le 11 mars, date du début du ramadan.
« On se dirige vers une nouvelle Nakba [la « catastrophe » en arabe, par référence à l’exode en 1948 de centaines de milliers de Palestinien·nes hors de la Palestine mandataire – ndlr] », estime le médecin humanitaire, qui espère retourner en mission d’ici une quinzaine de jours,
« même si ça semble compliqué, au vu de [s]a prise de position. Pas sûr qu’Israël [l]e laisse re-rentrer ».

https://www.mediapart.fr/journal/international/250224/bande-de-gaza-ce-sont-des-heros-malgre-eux-mais-ils-sont-en-train-de-mourir#at_medium=custom7&at_campaign=1049

https://www.linkedin.com/posts/mediapart_bande-de-gaza-ce-sont-des-h%C3%A9ros-malgr%C3%A9-activity-7167552625050116096-7srV/?originalSubdomain=fr



Les médecins des hôpitaux de Gaza lancent un SOS au monde entier
Plusieurs médecins et humanitaires exerçant dans différents hôpitaux du sud de la bande de Gaza décrivent à Mediapart une situation « apocalyptique » et appellent à l’aide.

eudiJeudi 15 février, l’armée israélienne a envahi le principal hôpital du sud de l’enclave, l’hôpital Nasser de Khan Younès, pour en extraire des otages, a-t-elle justifié. De nombreux déplacé·es qui s’y abritaient ont été blessé·es lors de l’assaut. Sous le feu des combats entre l’armée et le mouvement islamiste palestinien, l’hôpital Nasser, le plus grand du sud de Gaza, a accueilli des milliers de civil·es fuyant la guerre, dont l’évacuation a commencé ces derniers jours.

Après Khan Younès, une ville transformée en champ de ruines, Israël prépare une offensive terrestre dans la ville surpeuplée de Rafah, plus au sud, devenue le dernier refuge pour des centaines de milliers de civils qui ont fui les combats. Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou promet une « puissante » attaque terrestre dans cette ville.

Rafah a vu sa population multipliée par cinq ces dernières semaines sous l’afflux de déplacé·es. Plusieurs médecins et humanitaires exerçant dans différents hôpitaux du sud de l’enclave palestinienne décrivent à Mediapart une situation « apocalyptique ».

Ils dénoncent, sous couvert d’anonymat pour des raisons de sécurité, un « carnage », un « massacre », une « boucherie », et lancent un SOS au monde entier, à la communauté internationale au nom des Palestiniennes et des Palestiniens qui se sentent « abandonnés » et qui « ne comprennent pas pourquoi on laisse faire Israël ».

Les images, les sons qu’ils nous ont transmis sont parfois insoutenables. Nous avons fait le choix de n’en diffuser que quelques-uns. Des enfants, des femmes, des vieillards aux corps déchiquetés, brûlés, polytraumatisés, perforés par les bombes, les balles. Des opérations et des amputations à la chaîne à même le sol dans le chaos, la saleté, sans anesthésie. Des infections faute de pouvoir changer les pansements régulièrement et faute de matériel. Des hurlements, des larmes de douleur, d’épuisement.

Ces images, ces sons en provenance d’hôpitaux submergés de patient·es et de déplacé·es venu·es s’abriter, révèlent l’horreur de la guerre que mène Israël depuis quatre mois dans l’enclave palestinienne en réponse aux massacres du Hamas qui ont fait 1 140 morts.

Cette guerre – que les journalistes internationaux ne peuvent pas couvrir sur place, Israël leur interdisant l’accès – a provoqué à ce jour plus de 28 650 morts et plus de 68 000 blessés, majoritairement des civils, des femmes, des enfants. Dans la ville de Rafah, à la pointe sud de l’enclave où désormais plus d’un·e Palestinien·ne sur deux est réfugié·e, habitant·es et déplacé·es redoutent le pire.

« Nous combattrons jusqu’à la victoire complète, ce qui implique une action puissante à Rafah et ce, après avoir permis à la population civile de quitter les zones de combat », a promis mercredi 14 février Benyamin Nétanyahou sans livrer de plans d’évacuation et alors que des négociations en vue d’une trêve entre Israël et le Hamas ont lieu au Caire, en Égypte. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, craint des « conséquences régionales incalculables ».

https://www.mediapart.fr/journal/international/150224/les-medecins-des-hopitaux-de-gaza-lancent-un-sos-au-monde-entier
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Gaza : Raphaël Pitti et des médecins humanitaires racontent « l’horreur » et exigent « un cessez-le feu immédiat »
Auditionnés par le groupe écologiste du Sénat, exactement cinq mois après les attaques terroristes perpétrées par le Hamas le 7 octobre dernier, les médecins humanitaires intervenant dans la bande de Gaza sont revenus sur la situation humanitaire désastreuse de la petite enclave palestinienne de 350 km2 pour 2.2 millions d’habitants.

Tous réclament un « cessez-le-feu immédiat », face à ce qu’ils décrivent comme une « catastrophe humanitaire ».

Des témoignages forts, dont les mots ne suffisent pas à décrire la situation humanitaire « dramatique ». Invités à s’exprimer sur ce qu’ils ont vécu et vu à Gaza, le médecin humanitaire français Raphaël Pitti et des soignants de Palmed tirent la sonnette d’alarme face à « l’inaction » de la communauté internationale et le « deux poids, deux mesures » au regard du conflit en Ukraine.

Entre constat « effroyable », volonté d’un « cessez-le-feu immédiat » et « sanctions fortes » contre l’Etat hébreu, médecins, et ONG ont convergé dans la même direction.



« C’est la première fois en 30 ans de carrière que je me retrouve confronté à une telle situation »
Une situation d’une « exceptionnelle gravité », « une population totalement désœuvrée », « des snipers qui tirent sur tout ce qui bouge », des « problèmes infectieux majeurs ». Devant une audience suspendue à son récit, le médecin-anesthésiste-réanimateur, Raphaël Pitti, qui est intervenu à Rafah, au sud de la bande de Gaza près de la frontière égyptienne en compagnie d’une délégation humanitaire, a décrit l’inimaginable.

Evaluant le besoin à « 25 000 lits » contre seulement « 1 000 » actuellement du fait d’« hôpitaux atteints » et de « bombardements très ciblés sur les structures médicales », le médecin, comme les autres intervenants, ont réclamé un « cessez-le-feu immédiat », et « pas simplement une trêve humanitaire ».

Pire encore, la « famine » n’épargne quasiment personne : « 1 enfant de moins 2 ans sur 6 est en situation de malnutrition aiguë et 2.2 millions de personnes sont en risque de famine » selon l’ONG Action contre la faim, qui parle même de « jamais vu ». « Les marchés et les boulangeries sont frappées », ces dernières ayant été divisées par 6 (de 97 à 15).

Famine d’un côté, et insalubrité totale de l’autre : « 80% des ménages n’ont pas accès à l’eau salubre », « 90% des enfants sont atteints d’une maladie infectieuse », et la population n’a « accès qu’à seulement 15% de l’aide alimentaire » dépeint l’ONG, qui estime « n’avoir jamais vu un tel niveau d’horreur ». « Concernant les accouchements, les femmes doivent sortir de 3 à 6 heures plus tard », décrit un gynécologue, avec un « froid insupportable le soir », « des enfants qui meurent en hypothermie » et des césariennes qui ne durent « que 15-20 mn, car nous ne pouvons pas transfuser ».



« Nous avons été une goutte dans l’océan de leur bain de sang »
Iman Marifi, infirmière, dresse un constat encore plus terrible pour la population gazaouie, parlant successivement de « bain de sang », « carnage », « boucherie », « détresse humanitaire », « génocide » ou encore « rencontre du troisième type », qui estime que le convoi humanitaire n’a constitué qu’ « une goutte dans l’océan de leur bain de sang ». « Je ne sais plus quoi faire » se désole l’infirmière, qui lance à l’auditoire : « Nous sommes tous nés pour être enterrés par nos enfants et non pas l’inverse ».

L’ « horreur innommable », c’est également le constat de Pascal André, pédiatre. Horreur renforcée par la difficulté des ONG de pénétrer dans la bande de Gaza : « Il a fallu attendre 3 mois et demi » déplore Raphaël Pitti. « Un cauchemar filmé au quotidien (…) même à Alep, ce n’était pas ça », renchérit un gynécologue.

Le docteur Khaled Benboutrif décrit de son côté « un environnement très hostile, les cris des blessés et des familles » ainsi qu’un « nombre effroyable de personnes sur un espace très restreint ». Preuve de la situation sanitaire et hospitalière désastreuse, le médecin urgentiste relève que « 12 hôpitaux sur 13 ont été détruits » à l’exception de l’hôpital européen. « On travaillait par terre », « il n’y avait pas un mètre carré de libre » se souvient-il encore, relevant que « 50% des victimes sont des enfants ». A ce titre, il livre le récit terrible de mères enceintes tuées sous les bombardements et dont les médecins ont réussi à extraire vivants les enfants, racontant que par la suite, « l’armée israélienne les a arrachés » avant qu’ils soient retrouvés le lendemain, « tous les 4 morts dans un terrain vague ». Une anecdote terrible, qui fait écho aux paroles prononcées quelques instants plus tôt par Iman Marifi : « Je me bride à ne pas raconter toutes les histoires que j’ai en tête ».



« Israël se comporte comme un Etat paria »
Pour tous les intervenants, le grand responsable de cette situation, est l’Etat hébreu. Pierre Motin, responsable plaidoyer à la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, souligne le « rôle d’arbitre » milite pour deux axes de recommandations. D’abord, sur le plan humanitaire, il demande comme l’ensemble des intervenants, « un cessez-le-feu durable et immédiat », « un engagement des nations pour continuer le financement de l’UNRA » (Administration des Nations unies pour le secours et la reconstruction) ainsi qu’un « accès sans limite de l’aide humanitaire à l’intérieur de la bande de Gaza ».

« Israël ne veut rien entendre des obligations qui lui sont faites », estime pour sa part Raphaël Pitti, pour qui « il n’y a que des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ». Lui plaide pour un « ultimatum humanitaire » à l’encontre de l’Etat hébreu. « Israël se comporte comme un Etat paria » continue le médecin, qui juge qu’en cas de non-respect du droit humanitaire international, « nous devons isoler Israël de la communauté internationale ». Les médecins dénoncent notamment l’absence de tout couloir humanitaire, « la première fois depuis 25 ans ».

Dans la même lignée, le docteur Khaled Benboutrif, décrit ce qu’il estime comme constitutifs de crimes contre l’humanité : « Une société civile ciblée par les exactions d’une armée régulière », le « déplacement systématique de la population gazaouie », « une situation de famine causée par un siège qui a duré », « des conditions sanitaires désastreuses et scandaleuses », « le manque d’évacuation des eaux usées » et « l’exécution d’un génocide en cours ». « La conscience humaine doit retrouver ses valeurs » tance-t-il, qualifiant pour sa part Israël, de « pays apartheid ».

En outre, pour le convoi humanitaire, l’armée israélienne vise délibérément les médecins : « Le personnel soignant est une cible de guerre », faisant état de « 300 médecins gazaouis tués ». Pire encore, lorsque le personnel médical est pris en otage, il bénéficie d’un « traitement de (défaveur » selon un médecin qui s’est rendu sur place.



« Lâcheté » et « désintérêt » des dirigeants européens
Enfin, l’ensemble des intervenants s’en prend à « l’inaction » de la communauté internationale devant une telle situation et le « deux poids, deux mesures » au regard de l’invasion russe en Ukraine, des mots du député européen écologiste, Mounir Satouri. « On alerte mais il ne se passe rien ! » s’alarme de son côté Pascal André.

Inaction du côté des Etats, mais aussi de certaines ONG selon un gynécologue : « Aucune ONG féministe ne lève le doigt pour les femmes palestiniennes », qu’il décrit comme « déshumanisées », « brisées » et, « qui ont tout perdu ». « Briser la femme, c’est briser la famille et la colonne vertébrale de la société » juge-t-il, s’en prenant enfin à l’Egypte, qui selon lui, « profite » de la situation : « On peut sortir de Gaza mais au prix 5000$ par adulte et 2500$ par enfant ».

Pour Akli Mellouli, sénateur écologiste du Val-de-Marne, il est néanmoins important de « ne pas baisser les bras ». Pour autant, selon Iman Marifi, « il est déjà trop tard », un constat partagé par Raphaël Pitti, qui rappelle que le Ramadan, mois sacré des musulmans, commence dès la fin de semaine, estimant dans ce contexte : « Aucun pays musulman ne pourra accepter cette situation ».

Quels que soient les termes employés pour décrire la situation à Gaza, il convient de toujours garder à l’esprit que les premières victimes d’un conflit sont toujours… les civils, qu’ils soient Israéliens ou Palestiniens. Rappelons à ce titre que les attaques terroristes du 7 octobre 2023 perpétrées par le Hamas ont fait 1200 morts côté israélien dont près de 800 civils. Du côté de Gaza, près de 30 000 victimes seraient à déplorer, « sans doute plus » selon les intervenants.

https://www.publicsenat.fr/actualites/international/gaza-raphael-pitti-et-des-medecins-humanitaires-racontent-lhorreur-et-reclament-un-cessez-le-feu-immediat



https://www.lemediatv.fr/emissions/2024/nous-medecins-sommes-temoins-dun-genocide-de-retour-de-gaza-ils-racontent-lhorreur-R5kdKhYBS7mn7hPSpLRhLQ
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lesscriptoria
lesscriptoria: "Avec plus de 30 000 morts et une situation humanitaire qui ne cesse d’empirer à Gaza où 2,2 millions de personnes sont menacées d’une famine de masse organisée par l’armée de Tsahal, le bilan de l'offensive militaire israélienne suscite une indignation d’ampleur internationale.
Docteur Zouhair Lahna et Docteur Pascal André
sont médecins membres de l'association PALMED qui vient en aide aux Palestiniens, ils reviennent de mission à l'hôpital européen de Gaza. Sur le plateau du Média, ils témoignent
du manque d'eau,
de nourriture,
de médicaments,
de logements,
d'électricité
ainsi que de l'apparition de maladies contagieuses
et d'une situation inédite de sous-nutrition principalement parmi les enfants. Ils racontent les conditions difficiles voire impossibles des soignants sur place,
ils décrivent des blessures de guerre que le personnel médical doit traiter dans l'urgence. Ils dénoncent un génocide contre lequel la Cour Internationale de Justice avait mis en garde le 26 janvier dernier et appellent solennellement à un cessez-le-feu immédiat et définitif. "

"NOUS MÉDECINS, SOMMES TÉMOINS D'UN GÉNOCIDE" : DE RETOUR DE GAZA, ILS RACONTENT L'HORREUR




De retour de Gaza, un médecin témoigne :

« J’ai vu des patients hurler de douleur au bloc »

Le docteur Pascal André, infectiologue de formation et urgentiste, est rentré en France mercredi 21 février après un peu moins de deux semaines passées à l’hôpital européen à Khan Younès, dans la bande de Gaza.

Il raconte les conditions dramatiques de vie et de soin pour les Palestiniens de l’enclave.

Il était en mission avec une délégation médicale de médecins jordaniens et américains, envoyés par la fondation américaine Rahma et l’association Palmed (Palestine médicale) dans le dernier grand hôpital fonctionnel de l’enclave palestinienne. Nous l’avons rencontré à la sortie de son avion, à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.

À quoi ressemble aujourd’hui un hôpital à Gaza ?

Pascal André : 25 000 personnes déplacées se sont réfugiées autour de l’hôpital européen à Khan Younès.
Au sein même des bâtiments, les services sont saturés.
Un service de chirurgie prévu pour 40 patients compte 110 personnes.
Les 70 réfugiés sont là depuis des semaines et ne veulent plus bouger, même pour aller dans les tentes à l’extérieur, car ils sont terrorisés après avoir vécu des choses terribles.
Ils nous empêchent de faire notre travail correctement.
Dans les couloirs, les halls ou les salles de soins, des draps sont tendus pour créer des espaces d’intimité. Des familles entières dorment dans l’hôpital partout. La famille d’une de nos infirmières dort dans les toilettes. Les enfants courent partout.

Les gens vivent dans l’hôpital dans des conditions d’hygiène difficiles. La plupart n’ont qu’une tenue depuis trois ou quatre mois. Faute de savon, ils utilisent le soluté hydroalcoolique pour cuisiner et éviter de transmettre des germes.

etc

https://www.la-croix.com/international/de-retour-de-gaza-un-medecin-temoigne-j-ai-vu-des-patients-hurler-de-douleur-au-bloc-20240222

Témoignage de Dr André Pascal

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lesscriptoria got the Fix It badge from MisssTaraKing 23 days ago Report
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lesscriptoria
lesscriptoria: Merci beaucoup pour ta délicate attention et ta constance Tara, bisous
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MisssTaraKing
MisssTaraKing: Je suis aussi fidèle qu’un vieux chien 🐶 ❤️
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lesscriptoria
lesscriptoria: c'est bien eux, cette droite ou extreme droite, qui veulent sanctionner les parents défaillants lorsque leurs enfants commettent des délits ?
Quid lorsqu'il s'agit de leurs progénitures ?


Fils de ... Nadine MORANO - Conduite sous stupéfiants, délit de fuite

"Le fils de Nadine Morano interpellé pour délit de fuite sous l'emprise de cocaïne a été placé sous contrôle judiciaire.
Il avait été placé en garde à vue mardi. En garde à vue depuis mardi, Grégoire Morano sera jugé en septembre pour conduite sous stupéfiants en récidive, délit de fuite et mise en danger de la vie d'autrui"

https://www.ouest-france.fr/politique/nadine-morano/le-fils-de-nadine-morano-juge-en-septembre-apres-un-accident-de-voiture-sous-lempire-de-cocaine-cf555ac8-faf5-11ed-ba9b-a617ac9099fb?fbclid=IwAR3EbfPo1yQ7TUQoUwADuRb2Z7YV98M7Ajek7Y44KtvCkpBVxf1RzjkRU_0#:~:text=Il%20avait%20%C3%A9t%C3%A9%20plac%C3%A9%20en%20garde%20%C3%A0%20vue%20mardi.&text=En%20garde%20%C3%A0%20vue%20depuis,ce%20jeudi%2025%20mai%202023


Fils de ... Eric Dupont-Moretti - Violences

Raphaël Dupond-Moretti, le fils du garde des Sceaux, a été placé en garde à vue ce vendredi 27 janvier 2023, à Courchevel (Savoie), pour des soupçons de « violences conjugales », selon une information de TF1

https://www.leparisien.fr/faits-divers/violences-conjugales-le-fils-deric-dupond-moretti-mis-en-examen-et-place-sous-controle-judiciaire-30-01-2023-USNVTSCLTFDZPEBHMP2SESF7FM.php?fbclid=IwAR3Vc2MJ5-NkLts09GKF7fnw8AFL3hO28DiEQCBGwke6DBdKNqW6Mir1Ei4



Fils de ... Eric Zemmour - Conduite en état d'ivresse - grave accident

Paris : le fils aîné d’Éric Zemmour, à l’origine d’un grave accident en état d’ivresse, mis en examen

https://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-le-fils-deric-zemmour-a-lorigine-dun-grave-accident-en-etat-divresse-mis-en-examen-08-05-2023-DIRWP2RHKRAUHGML7THI4SLRWA.php?fbclid=IwAR3ORaaFK0EFVDKkKw687ZH3YudwmDTGAMWovi-32pT7GJga6OiYrL5YK0o



Fils de ... Nicolas Sarkozy - Conduite en état d'ivresse, délit de fuite

le délit de fuite du fils de Nicolas Sarkozy : Jean Sarkozy, un des fils né du premier mariage du président de la République, âgé d’une vingtaine d’années, était cité à comparaître en 2007 devant la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Il lui était reproché d’avoir percuté en scooter l’arrière d’une BMW, le 14 octobre 2005 à Paris, et de ne pas s’être arrêté. Le fils de Nicolas Sarkozy est soupçonné de délit de fuite, défaut de maîtrise de son véhicule, non-respect des distances de sécurité et dégradation légère d’un bien appartenant à autrui.

https://www.leparisien.fr/faits-divers/delit-de-fuite-de-jean-sarkozy-decision-en-appel-le-9-avril-05-03-2009-432324.php?fbclid=IwAR0GKOB7EgCwlsTj8nuxzd6yMIENJ_obD8fB_Zyb_wqHizNF6nobO2qY3vc


Fils de ... Valérie Pécresse - possession de drogues

Arrestation de son fils : Pécresse veut savoir qui a renseigné les journalistes La présidente de la région Ile-de-France souhaite connaître la source des journalistes informés de l'interpellation de son fils (possession de drogues)

https://www.leparisien.fr/politique/arrestation-de-son-fils-pecresse-veut-savoir-qui-a-renseigne-les-journalistes-27-03-2017-6798738.php?fbclid=IwAR0g8pRNNI1cYGBj1jc31zLEX1mQG7HsV97JAm3ZGvSH0lD5fjCSWzWof5E
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lesscriptoria
lesscriptoria: "N'importe quel habitué des salons Aol de l'époque peut témoigner du fait que je fuyais les floods et votre improbable " couple " virtuel."

réponse à @PlumeAmelia

non, visiblement pas beaucoup peuvent en témoigner.

Patience ...

j'ai encore de très nombreux mails de cc de salon dans ma boite mails - outre ceux déjà mis - que m'envoyait la "zieuteuse" (que tu prenais parfois pour zork ou moi) où apparait un décalage entre ce que tu dis ou disais et ce que les salons montraient.

Si tu estimes qu'ils sont faux adresse toi à l'expéditrice

Tu sembles bien connaître cette expéditrice - chacune se servant de l'autre - puisque tu postais des commentaires sur son/leur blog jodiric.

Vous formiez en apparence un parfait trio pour salir x ou z , à la différence que la zieuteuse n'apparaissait jamais en première ligne

Un jeu de dupes de plus
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lesscriptoria added new images to her gallery le zieutage chapitre 1 - suite 1
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